Nos fiches métiers

Si l’Assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) ne fait l’objet d’aucune définition légale bien normée, cette fonction a bel et bien toute sa place dans le secteur de la construction. L’AMO a pour mission de conseiller un maître d’ouvrage, en amont et tout au long du projet, sur les aspects administratifs, techniques et financiers, que ce soit en raison de la complexité du projet, ou bien en raison de certaines compétences qui lui manqueraient.

« BIM », trois lettres pour désigner cet outil numérique qui devrait à terme s’imposer dans le secteur du bâtiment, à toutes les échelles des projets, y compris sur les plus petits chantiers. Bien qu’encore marginale – peu d’entreprises peuvent aujourd’hui se prétendre « full BIM » – l’utilisation de cette nouvelle méthode de travail collaboratif a bel et bien fait son entrée dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, au profit d'une meilleure maîtrise des coûts et des délais et d'une optimisation des échanges entre les professionnels, permettant de limiter les erreurs.

Les chantiers de grande envergure (industriels, tertiaires, génie civil, etc.) ne sont pas des projets standardisés, et le responsable du développement commercial est directement impliqué dans la conception et la mise au point des affaires avec les clients grands comptes. Dans ce contexte, cette fonction nécessite de très bonnes connaissances techniques, notamment en ingénierie de la construction, mais aussi de solides compétences juridiques, économiques et financières.

Responsable régional, directeur d’agence, directeur/responsable de centre de profit, directeur général/de filiale... ces postes s’adressent à de hauts profils. En charge d’un secteur géographique ou d’un type de chantier (industriel, génie civil, environnement, etc.) au sein d’un groupe d’ingénierie du bâtiment, le responsable/directeur assure le pilotage, le management des équipes et veille à développer le chiffre d’affaires de sa structure.

De A à Z... le ou la responsable de travaux est chargé de la coordination opérationnelle des chantiers, depuis leur préparation jusqu’à leur réception. En amont, il peut participer au processus de réponse aux appels d’offres (DCE) après l’analyse du cahier des charges. Pour cela, il collabore à l’évaluation du dossier technique et du budget prévisionnel détaillé du chantier.

Le chef de projet – ou le directeur de projet – gère souvent de très gros chantiers (en règle générale décomposés en plusieurs lots), depuis leur conception jusqu’à leur livraison. Ce professionnel joue le rôle de coordinateur. Il peut intervenir sur des opérations de construction neuve, de réhabilitation ou d'aménagement (restauration, maintenance), pour des marchés publics ou privés.

Le secteur du bâtiment est, parmi tous les secteurs économiques, le plus consommateur d’énergie puisqu’il représente 44 % de l’énergie finale consommée en France et 20 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) (chiffres Citepa, GCDD-SDES 2016). Pas étonnant, donc, qu’il ait très tôt été considéré comme le principal gisement d’économies d’énergie exploitable, et que l’État se soit fixé d’ambitieux objectifs de performance énergétique des bâtiments en déployant progressivement diverses obligations réglementaires et mesures d’incitation.

Comme dans n’importe quel autre secteur de l’économie en général, les entreprises intervenant dans l’acte de construire recherchent l’amélioration et l’optimisation de leurs procédés de travail. Dès lors, elles se posent la question de l’organisation des chantiers. C’est la fonction de l’ingénieur méthodes – fonction s’approchant de l’ingénieur d’études – qui est en charge de la planification des travaux, du choix du matériel et des procédures. Il a un rôle de « facilitateur » : il ne réalise pas les opérations lui-même, mais crée les conditions optimales d’exécution du travail.

Matériaux, engins, salaires… poste par poste, l'économiste de la construction – traditionnellement appelé métreur – évalue le coût global d’un projet de construction ou de rénovation. Il est à l'aise avec les techniques de construction et les normes TCE. Très présent dès les premières réunions, aux côtés des architectes, il peut assister les maîtres d’ouvrage en participant aux études visant à évaluer la faisabilité des projets et leur coût.

Comme dans toute société, on trouve dans les groupes d'ingénierie du bâtiment des fonctions dites « de support » qui viennent en appui aux équipes opérationnelles. Ces fonctions jouent souvent un rôle critique dans le fonctionnement de l'organisation, puisqu'elles sont en contact permanent avec les différents métiers, qu'elles accompagnent dans l'optimisation de leurs performances.

À l’intérieur des bâtiments industriels, commerciaux, d’habitation ou bien encore publics, le génie climatique a pour objectif de conserver une température et une qualité de l’air optimales, tout en respectant le cadre réglementaire et en réalisant des économies d’énergie.

L’ingénieur en génie électrique met au point les installations destinées aux nouveaux réseaux électriques ou au remplacement des réseaux existants. Lorsqu’il travaille dans une entreprise d’ingénierie du bâtiment, il est chargé du dimensionnement et de l’architecture du réseau, en tenant compte de toutes les caractéristiques du projet du client (le bâtiment, les comportements des utilisateurs, etc.).

L’ingénieur.e structures conçoit le squelette d’un bâtiment à partir des plans d’architecte. Pour cela, il réalise différentes études, notamment les calculs qui permettent de dimensionner les éléments composant la structure : en béton armé, en bois, en acier, en verre, etc.

La construction, ou la rénovation, d’un bâtiment industriel – c’est à dire d’un bâtiment qui sert à produire des biens – implique de suivre certaines étapes et doit tenir compte du processus de fabrication.

Hors normes, les chantiers d’ouvrages nucléaires ! Sur ce type de projets en effet, le génie civil doit intégrer des problématiques liées aux exigences de sûreté et à la durée de vie des ouvrages, qui dépassent largement celles des ouvrages classiques.

Dans le cadre de l’émergence des questions environnementales, le secteur de l’énergie fait l’objet d’un vaste débat et de nouvelles réglementations. L’ouverture des marchés à la concurrence a modifié l’organisation des activités et des métiers au sein des « opérateurs historiques ».

Concevoir, déployer, maintenir ou exploiter les réseaux de télécommunication pour le compte des grands opérateurs publics et privés, des entreprises ou des collectivités locales... le ou la spécialiste de l’ingénierie télécoms peut intervenir à différents niveaux.