ll y a quelques mois, nous avons évoqué l’ingénieur-manager. En partant d’une enquête publié sur lemonde.fr, il nous semblait que le 21ème siècle, s’il doit être celui de la femme, serait encore plus surement celui de l’ingénieur manager.

Voilà ce que nous écriviions : "Aujourd'hui, 21 % des ingénieurs occupent des fonctions managériales et un débutant sur dix encadre une petite équipe. De plus, puisque les projets impliquent un nombre toujours plus grand de partenaires, l'ingénieur doit savoir désormais chercher des sous-traitants et veiller au bon déroulement des opérations, en plus de ses compétences techniques".

Certes, il restait des efforts à faire : "La part des doubles diplômes d’ingénieur et de management-gestion a certes doublé en quinze ans, mais elle n'est passé que de 3,7 % à 7,3 %".

"En 2011, plus d’un jeune ingénieur diplômé interrogé sur deux par le CNISF se disait mal préparé à opérer des choix professionnels, à s’intégrer dans une organisation, et, plus grave encore, à prendre en compte les enjeux industriels et économiques d’une entreprise". (Source lenouveleconomiste.fr) ».

Mais l'évolution semblait inéluctable.

Or, il y a quelques jours, c’est Roland Vardanega qui a enfoncé le clou dans le magazine Le Point. Le président de la société des ingénieurs Arts et métiers et ancien président du directoire de PSA Peugeot-Citroën a livré son avis, sans concession, sur la question.

Extraits.

"Le XXIe siècle sera le siècle des ingénieurs et des scientifiques. Comment en douter ? Le développement durable, l'urbanisation croissante de la planète, la recherche et le stockage de l'énergie, les besoins de mobilité qui, partout, vont croître avec le niveau de vie et qui poseront de nouveaux problèmes à l'humanité tout entière, l'alimentation et l'eau pour 9 milliards d'individus avec, là encore, des difficultés insoupçonnables en termes de santé, de vieillissement de la population, de gestion des déchets..., les ingénieurs vont avoir du travail. 

Or, plus encore que par le passé, ce travail ne pourra être réalisé qu'en équipe. Personne n'aura tous les éléments en main, et c'est par un travail collaboratif que les progrès seront faits. Des ingénieurs spécialisés, des experts resteront bien sûr nécessaires. Mais le temps du chef d'orchestre est arrivé, l'homme qui organise les projets, celui qui fédère les compétences, anime les équipes.

Les qualités demandées ne seront pas seulement celles "du chef qui sait", mais celles d'un chef qui fait grandir ses collaborateurs, qui fait jouer tout l'orchestre, et pas seulement quelques individualités, c'est avec ces qualités que l'ingénieur pourra régler les problèmes du XXIe siècle.

Ces ingénieurs managers devront avoir du charisme et être aussi à l'aise avec le top management qu'avec les collaborateurs et les subordonnés, aussi à l'aise avec le concret et le réel de l'exécution qu'avec la théorie, voire l'abstraction de la connaissance. Les ingénieurs qui auront du succès seront ceux capables de transformer les avancées de la science en innovations accessibles aux populations".

Article du 21/10/2013

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