La semaine dernière, le réseau social a effacé la photo d’une jolie ingénieur web que sa société, Toptal, avait publiée afin de recruter de nouveaux développeurs. Las, devant le mécontentement d’internautes choqués par ce portrait jugé trop aguichant, LinkedIn n’a pas fait dans la dentelle et supprimé les publicités.
Ceci a provoqué la colère des dirigeants de la société qui se sont exprimés sur le réseau :
« C’était un jour décevant à Toptal. Nous avons constaté un cas d’extrême sexisme au sein de la communauté high-tech de la part d’un leader de l’industrie et d’un partenaire commercial avec lequel nous travaillons beaucoup : LinkedIn. […] Les membres de la communauté high-tech de LinkedIn ont jugé impossible que nos femmes ingénieurs soient vraiment des ingénieurs, et LinkedIn leur a donné raison. […] Je suis déçu, autant sur le plan personnel que professionnel. »
Bon, il faut préciser que pour ces publicités, la société a utilisé certaines photos issues de banques d’images, et que le portrait, et la jeune femme incriminée, pourraient très bien sortir d’un casting hollywoodien. Mais ce n’est pas le cas. Florencia Altara (photo ci-dessus) vient donc de passer à la postérité en devenant la première victime de « social sexisme ».
Le pire là-dedans, c’est que les membres du réseau reprochent à la jeune fille un physique trop avantageux alors même que toutes les études s’accordent à dire qu’il vaut mieux être beau pour trouver du boulot. En cette période compliquée, il vaut mieux mettre tous les atouts de son côté, non ?
Quoi qu’il en soit, LinkedIn a reconnu son erreur, et ses pudeurs dignes de Facebook, et republié les publicités en question.
Mais maintenant, c’est à notre tour d’avoir peur. Et bien oui : beaux comme nous sommes chez Atlantis-RH, avec nos jolis photos de profil sur les réseaux sociaux, qui voudra croire que nous sommes vraiment recruteurs ?
Article du 8/08/2013